La deuxième réunion de négociation annuelle obligatoire (NAO) chez Axa IM, qui devait porter, entre autres, sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, s’est tenue le lundi 18 janvier 2021. La Direction n’a fait aucune proposition ferme ou concrète. Une baisse significative du budget des augmentations individuelles est annoncée. Pour ce qui concerne l’égalité salariale hommes / femmes, l’Ugict Axa IM constate avec regret qu’aucun élément chiffré précis ou pertinent n’a été porté à la connaissance des représentants du personnel. Une fin de non-recevoir nous a été opposée quand nous avons tenté, en vain, d’obtenir de la Direction des statistiques nous permettant d’apprécier objectivement la situation. Par conséquent, une négociation loyale sur ce sujet est impossible. Votre syndicat a donc demandé le report de la NAO à une date ultérieure, quand les éléments nécessaires d’information nous auront été fournis. Depuis l’ouverture des négociations sur l’égalité salariale hommes / femmes en juin 2019, et jusqu’à l’échec des dernières négociations de juillet 2020, l’Ugict Axa IM n’a eu de cesse de demander des statistiques salariales objectives et pertinentes, qui seules nous permettraient de mener des négociations loyales avec la Direction. Malgré les multiples demandes que nous avons faites, la Direction ne nous a rien communiqué. Dans ces conditions, il nous semble malheureusement impossible de mener une négociation collective dans le cadre de la NAO sur le point particulier de l’égalité des rémunérations entre les hommes et les femmes.
Voici venue la période de l’entretien annuel d’évaluation. Pour ceux d’entre vous qui contesterez le commentaire de votre supérieur hiérarchique, et potentiellement sa note, ne commettez pas l’erreur malheureusement habituelle du refus de validation (c’est-à-dire de « non-signature ») de l’avis de votre hiérarchie dans l’outil Yes Perform. C’est exactement la même chose que pour un courrier recommandé : le refuser ne vous permet absolument pas de vous soustraire à son contenu, ni à ses conséquences !L’Ugict Axa IM rappelle que l’article 77 de la convention collective nationale des sociétés d’assurance, qui s’applique au sein de notre entreprise, stipule que les salariés contestant leur évaluation peuvent demander à être reçus par leur responsable N+2 et/ou par un représentant des Ressources Humaines. La procédure d’escalade, en vigueur depuis 2012 chez Axa IM, impose en effet au responsable de niveau hiérarchique N+2 de recevoir en entretien le salarié qui le souhaiterait : mais encore faut-il se manifester et solliciter cet entretien, et, surtout, le faire sous dix jours et par écrit au moyen d’un courriel exposant précisément les raisons du désaccord ! Il est important de ne pas rester passif, surtout en cas de note « partiellement réussi » qui présage, disons-le très franchement, d’un licenciement à venir. A l’issue de l’entretien, le N+2 confirme ou infirme la note et le commentaire d’évaluation du salarié. Sa décision doit être rendue par courriel : elle doit être motivée et précise dans son argumentation. Le responsable hiérarchique direct (N+1) est en copie de ce courriel. Dans le cas où le responsable N+2 confirme la note et/ou le commentaire d’appréciation contestés, le salarié peut, en dernier recours, demander aux Ressources Humaines la tenue d’une commission ad hoc. Celle-ci doit se tenir dans les dix jours suivant la demande du salarié. En commission ad hoc, chacun fait valoir ses arguments pour tenter de trouver une solution de compromis. Quoi qu’il arrive, la pire des choses qu’un salarié puisse faire est de rester passif devant une évaluation qu’il ou elle jugerait injuste: en effet, dans ce cas, ne rien dire ne permet pas du tout de régler le problème. Qui ne dit mot consent.
Depuis l’annonce gouvernementale du jeudi 14 janvier 2021, silence radio du côté de la Direction d’Axa IM. Si l’on se réfère à la dernière communication officielle de la Direction à ce sujet, nous reprenons le travail en présentiel en organisation rouge/bleu dès le jeudi 21 janvier 2021. Si tel était le cas, ce serait en contradiction avec cette dernière annonce gouvernementale qui continue de préconiser le télétravail à 100% pour les activités où cela est possible, la nôtre, la gestion d’actifs, en faisant bien entendu partie. Une exception reste possible permettant à ceux qui le souhaitent, et en accord avec leur hiérarchie, de revenir en présentiel à Majunga une fois par semaine. Enfin, la prime de télétravail de 20 euros mensuels tarde toujours à être versée, sans engagement de la Direction sur la date à laquelle elle commencerait à être payée. Là aussi, si l’on se réfère à la dernière communication qui nous a été faite à ce sujet, ce n’est que quand la « crise sanitaire sera officiellement terminée », que nous verrons la couleur de ces maigres 20 euros. Autant dire que cela pourrait prendre plusieurs mois. Sachez tout de même que l’Ugict Axa IM revendique très régulièrement auprès de la Direction que cette prime commence à nous être versée le plus vite possible. Par ailleurs, nous maintenons notre demande de bénéficier de la totalité de la prime dans la limite défiscalisée par l’Urssaf, soit 10€ par jour télétravaillé par semaine (donc 30€ mensuels pour 3 jours de télétravail hebdomadaire) : cette revendication est toujours refusée par la Direction et par les sections syndicales signataires de l’accord sur le télétravail.
Opération de Déstockage : AXA IM se débarrasse du mobilier d’Architas !
La Direction, toujours magnanime, organise une loterie, sur inscription, nous donnant la chance de gagner un siège ergonomique d’occasion. Il s’agit là du stock d’Architas, dont il faut se débarrasser puisque cette filiale du groupe AXA quitte la tour Majunga. Il y aura 88 heureux élus (soit environ une chance sur 15 de remporter le gros lot). Le tirage au sort aura lieu le 25 janvier 2021. Les gagnants pourront repartir chez eux avec un siège ergonomique d’occasion, de couleur NOIRE et VIOLETTE. La Direction préconise l’exercice physique, pour notre santé : les gagnants devront donc transporter eux-mêmes le siège à leur domicile : aucun problème bien entendu pour ceux qui prennent les transports en commun ! MERCI AXA IM !!!
Avis favorable prématuré donné par les deux sections syndicales majoritaires au CSE d’Axa IM du 23 décembre dernier : elles ont toutes les deux validé aveuglement le protocole de déconfinement proposé par la Direction. Ce protocole vise à reprendre le travail sur site en alternance rouge/bleu à compter du 20 janvier prochain. Validation donnée malgré l’incapacité de l’entreprise à accueillir d’une façon légale et décente les salariés, notamment au vu des carences de restauration et de l’absence d’espaces de détente. Le Syndicat Ugict Axa IM a été le SEUL syndicat à penser aux salariés et à s’opposer à ce protocole de déconfinement, les deux autres organisations syndicales ainsi que les élus du CSSCT y étant au contraire très favorables (voir notre tract) …
« Le RIE est fermé », « le Daily Monop et le Café Illy sont ouverts », et « le Sushi Shop est fermé »; « il est toutefois recommandé aux salariés de déjeuner seuls à leur poste de travail ». Voici les conditions de restauration qui attendent les salariés à leur retour en alternance à Majunga à compter du 20 janvier prochain. Le Syndicat Ugict Axa IM a été le SEUL syndicat ayant rendu un avis DEFAVORABLE au protocole de déconfinement pour 2021, présenté au CSE le 23 décembre dernier (voir notre tract). Ce protocole est très décevant, notamment en ce qui concerne la restauration. L’Ugict Axa IM rappelle que le Monop est beaucoup plus cher et de moindre qualité que le RIE : les salariés devront s’attendre à payer plus pour avoir moins. En outre, déjeuner seul à son poste de travail est désocialisant, et mauvais pour la santé : « Le déjeuner, c’est pour les mauviettes », lançait Gordon Gekko, incarné par Michael Douglas dans le film « Wall Street ». Serait-ce le début de la fin du déjeuner au travail chez Axa IM ? Bienvenue au « no lunch », à la mode dans les banques d’affaires anglo-saxonnes (cliquez ici pour lire l’article complet). Et qu’en est-il de l’indemnité de télétravail, les 20 euros mensuels, dont les salariés n’ont toujours pas vu la couleur ? Travailler chez Axa IM va devenir plus cher pour les salariés, et la Direction va continuer à encaisser seule les économies qu’elle réalise en libérant des étages pour le GIE.
Lors du CSE d’Axa IM du 23 décembre dernier, l’Ugict-CGT a rendu un avis DEFAVORABLE au protocole présenté aux élus et relatif aux modalités de retour à Majunga en 2021 dans le cadre du déconfinement Covid-19. Trois raisons motivent cet avis négatif. Tout d’abord, la Direction a refusé notre demande de mettre à la disposition des salariés les outils nécessaires à l’exercice de leur télétravail dans des conditions satisfaisantes : alors que nous accueillons favorablement la décision tardive du Groupe Axa de fournir un écran d’une valeur de 150€ aux salariés, la Direction d’Axa IM continue de refuser notre demande d’un siège ergonomique à usage professionnel, dont le coût peut approcher les 1000€ ; elle refuse aussi notre demande d’une station d’accueil (« docking station ») pour permettre aux salariés qui en auraient besoin de disposer de deux écrans. De plus, la Direction a refusé notre demande d’une indemnisation forfaitaire des jours de télétravail à hauteur des plafonds autorisés par l’URSSAF. Alors que les salariés sont TOUS en télétravail à mi-temps ou à plein temps depuis mars 2020, la Direction ne leur a octroyé à ce jour aucune indemnité ! Enfin, la Direction a refusé notre demande d’une prime de risque pour les salariés obligés de venir sur site durant les confinements, ce qui est parfaitement inéquitable au vu des risques sanitaires qu’ils encourent et des frais supplémentaires qu’ils doivent supporter. Le Syndicat Ugict Axa IM estime que la Direction profite de cette période de confinement pour faire des économies, lesquelles sont de facto supportées en totalité par les salariés. Quelle serait l’attitude de la Direction si l’on restait confiné pendant encore six mois, ou même pendant plus longtemps ? La Direction va-t-elle encore et encore profiter seule des économies réalisées pendant ces circonstances exceptionnelles, au détriment de la Qualité de Vie au Travail des salariés ?