Lors de la séance de négociation de l’accord CSE du 8 avril 2019, le deuxième syndicat de l’UES AXA IM a demandé à la direction d’organiser un vote pour remplacer le trésorier dont le mandat aurait dû revenir, de fait, à un de ses élus. La RH a pris note de cette demande… Nous avons aussi réclamé que toutes nos questions soient mises à l’ordre du jour des réunions qui, jusqu’à ce jour ont été la plupart du temps, écartées. La décision de l’ordre du jour revient conjointement au secrétaire du CE et à la RH, on ne comprend pas pourquoi la RH veut, maintenant, assister aux réunions préparatoires pour l’établissement de l’ordre du jour… Veut-elle montrer par là que c’est le secrétaire qui bloque nos questions (?)… Alors dans ce cas, pourquoi l’a t’elle mis en place ?
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Comme dans les états bananiers où la démocratie est mise au pilori, le NOUVEAU syndicat minoritaire chez Axa IM cherche à leurrer les salariés en affirmant que son élection pour les ultimes postes au CSE est légitimée par le vote à bulletin secret décidé unilatéralement par la direction. Il faut arrêter de prendre les salariés pour des gogos, ils sont tous persuadés que le secrétaire et le trésorier ont été mis en place par la direction d’Axa IM et ceci depuis longtemps. Le vote de la direction pour maintenir les anciens responsables du CE confirme sa responsabilité dans la gestion du CE/CSE, dont l’achat des appartements pour plus d’1 millions d’euros !
Lors de la réunion du CSE du 26 mars dernier, ont été mises en place certaines commissions et référent obligatoires du CSE UES Axa IM ainsi que les représentants du CSE au conseils d’administrations des sociétés de l’UES Axa IM. Les élus Ugict-CGT participent désormais pleinement au nouveau CSE et ceci grâce aux 7 voix apportées par nos camarades élus de la CFE – CGC, nous les en remercions vivement et continuerons à travailler main dans la main pour les salariés qui nous ont accordé leur confiance. À ce jour, la direction n’a toujours pas mis à jour les affichages dans ONE pour que les salariés puissent en prendre connaissance. Par contre, elle s’est empressée d’indiquer les noms du secrétaire et de la trésorière qu’elle a mis en place, alors que cette information n’a jamais été mise a la disposition des salariés auparavant. Nous demandons à la Direction de mettre sous forme de tableaux ces informations et d’afficher le nom du référent harcèlement sexuel et comportements sexistes ainsi que les coordonnées du défenseur des droits et autres comme le prévoit la Loi.
La ré-ouverture du CE, désormais dénommé CSE (« Comité Social et Economique ») de l’UES Axa IM, est imminente. Après plusieurs relances de l’Ugict-AIM, le secrétaire vient, enfin, de donner libre accès aux locaux à tous les membres de l’instance sans exclusion, élus titulaires et suppléants ainsi que les représentants syndicaux (qui sont membres à part entière du CSE soit-il avec voix consultative et non délibérative). Les nouveaux membres vont pouvoir maintenant s’organiser pour ouvrir les portes aux salariés, qui restent en attente du traitement de leurs demandes des Activités Sociales et Culturelles (ASC) depuis plus d’un mois.
Plusieurs salariés nous ont demandés pourquoi le CSE d’Axa IM n’est toujours pas ouvert aux salariés, et ce depuis plus d’un mois après les dernières élections professionnelles le 21 février dernier. Tout d’abord, la direction de l’entreprise a mis presque 1 mois pour convoquer la première réunion des élus pour désigner le Secrétaire et le Trésorier du CSE. Puis elle a utilisé la deuxième réunion du CSE une semaine plus tard pour introduire en priorité son projet de réorganisation et de mise en place du travail nomade (“flexwork”) pour toute la plateforme Core, qui avait déjà été annoncé aux salariés pour une exécution courant avril ; lors de cette deuxième réunion du 26 mars dernier, le Trésorier a informé les élus que la direction n’a toujours pas communiqué les subventions ASC pour l’année 2019. Soucieuse d’assurer une permanence du CSE pour les salariés, l’Ugict-AIM a proposé aux membres du CSE une réunion en urgence le mardi 2 avril 2019 pour décider des modalités à adopter pour la gestion des Activités Sociales et Culturelles, établir un calendrier d’ouverture des locaux du CSE assuré par l’ensemble des élus, et discuter du budget à établir pour 2019.
Lors du CSE du 26 mars dernier, la Direction a affirmé sa volonté de retirer tous les postes de travail individuels des salariés de la Plateforme Core (ordinateurs fixes, caissons…) et la mise en place du travail « flexible » pour l’ensemble des gérants, analystes, équipes recherche, risque, quant, portfolio contrôleurs, COO office, Technology et product spécialistes… L’annonce a déjà été faite par la Direction aux équipes le 11 mars dernier, en invitant les salariés à répondre aux sollicitations de Technology pour retirer leur nouvel ordinateur portable et à participer aux sessions de change management, ce qui est susceptible d’être qualifié en délit d’entrave dans la mesure où le CSE n’a pas été consulté au préalable ; en tout cas cela montre que la Direction ne prête aucune importance à l’avis des représentants du personnel.
La mise en place du “flexwork” chez Axa IM a débuté en fin de l’année dernière au 15 étage pour les équipes “proches du soleil” (c’est à dire, à côté de la Direction) : Les Ressources Humaines, la Communication, l’Audit, l’Operational Excellence. Au CSE du 26 mars dernier, la Direction a expliqué sa démarche : Les salariés ont été invités à identifier les comportements et habitudes qui les affectaient le plus au quotidien et à établir leur « charte d’équipe » : « Je continue à créer du lien », « Sourire », « Dire bonjour », « Etre bienveillant », « Tous les jours de place tu changeras »… Afin de signaler discrètement à une personne qu’elle met en oeuvre un comportement inadapté par rapport à la charte que l’équipe a défini, les fléxi-travailleurs ont convenu d’un nom de code pour la stigmatiser par rapport aux autres salariés : « PIKACHU ». L’Ugict-CGT a marqué son désaccord, et a mis en garde la Direction et les élus du CSE sur le défaut de consultation préalable des élus sur la mise en place de ces multiples « chartes » normatives. Notre Syndicat demande le retrait immédiat de ces chartes infantilisantes et stigmatisantes.
Lors des discussions du CSE du 26 mars dernier sur les problèmes de restauration collective au sein de la Tour Majunga, la Direction a commencé par répondre qu’elle a interrogé l’Urssaf pour savoir si elle avait le droit d’octroyer le Ticket Restaurant aux salariés d’Axa IM qui le souhaitent à la place de la subvention cantine, sans que cet « avantage » soit assimilé à du salaire déguisé. Elle a ensuite affirmé qu’elle a interrogé la Commission Nationale des Titres Restaurant (CNTR) pour savoir comment procéder. Elle est ensuite revenue sur sa première déclaration en précisant qu’elle va interroger l’Urssaf, et qu’elle a « pris du retard » à cause du PDV et des élections qui étaient prioritaires. (Pourtant, la Direction nous avait rassurés en janvier dernier qu’elle l’avait déjà fait.) L’Ugict-CGT a marqué son étonnement sur la frilosité de la Direction dans le mesure où plusieurs grandes sociétés de La Défense offrent à leurs salariés le choix entre la cantine et le Ticket Restaurant, et a demandé à la Direction de faire parvenir aux membres du CSE toute communication qu’elle aurait eu (ou va avoir) avec l’Urssaf et/ou la CNTR.